Rencontre avec un staffeur : Yoshka

Depuis des années, vous pouvez lire régulièrement nos appels à rejoindre le Staff.

Mais à part leur T-shirt jaune canari, connaissez-vous bien le Staff ?
Nous vous proposons de le découvrir au travers de mini-interviews de plusieurs staffeurs, jeunes ou anciens, qui vous disent avec leurs mots ce qu’est le Staff de Rollers & Coquillages.

On continue avec Yoshka.

Depuis combien de temps fais-tu la randonnée du dimanche ?
J’ai commencé le roller trois mois avant le dernier Paris Torcy, juste avant l’été. J’ai fait une rando du vendredi (fiasco), puis un peu d’entraînement, et deux semaines après je commençais la rando du dimanche. Pour ne (presque) plus jamais l’arrêter..

Et quand es-tu entré dans le Staff ?
Je ne m’en souviens même plus ; je ne me souviens que d’une seule rando où je n’étais pas encore staffeur, le dernier Paris – Torcy (qui était mon premier) donc en 2012. J’ai dû commencer à staffer, je suppose que c’était 6 mois après, le temps d’avoir le niveau minimum.

Qu’est-ce qui t’a poussé à devenir staffeur ?
La couleur très seyante de l’uniforme (sic). Blague à part, c’était une façon de me booster à venir régulièrement, de participer à faire perdurer l’événement.

Comment s’est passée ton intégration ?
Super, le binômage avec Alain m’a cassé les pattes ; je l’ai suivi comme prévu par le binômage, mais je l’ai suivi de loin ^^.

Et depuis, tu staffes tous les dimanches ?
Sauf événements rollers (24h du Mans, Marathons de diverses villes… et sauf intempéries. Mais sinon, je suis là. Même malade, même couché à 8h du matin, à 14h (30 tousse tousse je suis pas très ponctuel), je suis là !

C’est quoi le plus sympa dans l’activité de staffeur ?
Le plus sympa, je dirais rouler en fractionné, remonter la rando en accordéon pour gérer les carrefours (ça rend la rando un peu plus sportive), même si des fois ça manque un peu de rouler avec les autres patineurs à rythme constant. Notamment les cercles d’amis qui roulent régulièrement.

Le plus dur ?
De façon générale : si beaucoup de passants / vélos / conducteurs sont patients, amusés de nous voir et aimables, certains (pas si nombreux heureusement) peuvent devenir agressifs / insultants / dangereux par impatience.
A titre très personnel : j’ai du mal avec quelques patineurs (pas si nombreux non plus) qui font fi du règlement et de l’arrêté préfectoral qui nous encadrent (pas de trottoirs, ne jamais gêner le contresens), et quelques-uns (encore plus rares heureusement) qui tombent vite dans l’insulte et le conflit face à « l’autorité » qu’on représente à leurs yeux dès qu’on les reprend.

Un mot pour ceux qui hésite à rejoindre le Staff ?
20 % (sur le matériel) ! *Le reporter laisse tomber son micro*